Acquigny, le 27 juin 2011 : cantine scolaire
ACTE III : DES DERAPAGES INCONTROLES
Bref rappel des faits :
Le 23 mai 2011, nous dénoncions le langage cru, grossier et inapproprié d'un personnel communal devant et s'adressant à des enfants (voir l'article). Le comité de parents d'élèves alerté par des parents a pris l'affaire en main. Ils en ont parlé le lendemain (24 mai) lors du troisième conseil d'école.
Ci-dessous, un extrait du conseil d'école :
Nous apprenons donc que la municipalité a réglé le problème. Super ! Du coup on se dit qu'il n'y aura plus de débordements. Que nenni ! Seulement trois semaines d'abstinence de grossièretés devant les enfants. Comme le dit le proverbe : "Chassez le naturel, il revient au galop." En effet, quelques jours avant la kermesse, des parents se plaignent à nouveau auprès du comité de parents d'élèves. Celui-ci n'étant plus écouté par la municipalité dirige les plaignants vers Madame le Maire. Du côté de la municipalité, rien ne bouge. A tel point que le jeudi 23 juin les enfants de la cantine assistent à un nouveau débordement de la personne en question. Dire qu'à une époque (pas si lointaine) une employée communale avait été embêtée seulement parce qu'elle criait plus fort que les enfants pour leur demander un peu de calme.
Combien de temps cela va-t-il durer ?
Combien de temps les enfants vont subir ce langage indécent et choquant ?
D'autant que pendant les semaines qui ont passées nous avons appris que cette personne forçait des enfants à manger des choses qu'ils n'aiment pas ! Allant jusqu'à obliger un enfant à manger un morceau de beurre et cela sans rien en accompagnement !
Apparemment la municipalité trouve çà normale. Elle va même jusqu'à justifier, à demi mot, le comportement de cette personne en disant, lors du conseil d'école, que c'est à cause des enfants.
Pourquoi l'existance de ce problème coïncide avec l'arrivée de cette personne ?
La municipalité rappelle aussi que des sanctions sont prévues allant jusqu'à l'exclusion contre les enfants qui diraient des grossièretés. En revanche, rien n'est prévu contre un employé communal. Cette municipalité doit être adepte de ce proverbe : "Fais ce je dis, pas ce que je fais". Quelle exemple de justice et d'équité !
En conséquence, nous renouvelons, à la municipalité, notre conseil de l'article précédent pour le bien être des enfants :
Madame le Maire, Mesdames et Messieurs adjoints et conseillers municipaux, personne ne vous en voudra de vous être trompés dans votre recrutement. En revanche, personne ne vous pardonnera de ne pas rectifier le tir !